mercredi 30 avril 2008

Tanka

 Japão 04/08


Deitada e sozinha
de cabelo negro solto
e emaranhado,
sinto desejo daquele
que primeiro o veio tocar.

(Isumi Shikibu)

mardi 29 avril 2008

Tanka


Quando o meu desejo
se torna intenso de mais,
visto a roupa de dormir
virada pelo avesso,
escura casca da noite.

(Ono no Komachi)

lundi 28 avril 2008












































































































































 magníficas fotos tiradas pela minha amiga Sara, em Kyoto.













































 fantásticas fotos tiradas pela minha amiga Sara, em Nikko.














magníficas fotos tiradas pela minha amiga Sara, em Tóquio...


Haïkus

le jour se lève -
j'arrache
les mauvaises herbes


assise par terre -
je regarde
le ciel bleu azur


assise par terre -
je regarde
la mer bleu turquoise


assise par terre -
je plonge dans tes yeux
bleus de l'azur du ciel
et de la mer


les fleurs du citronnier
flétries par le vent
resposent à ses pieds

Tanka

No jarro murcham
as flores de jasmim
e o contador de histórias
veio visitar-me
ontem, ao anoitecer.


Não sei dizer
se dormi, se sonhei
nem qual será melhor
parece que ainda ontem...
acordei.


jeudi 24 avril 2008

Haïkus

tulips and daffodils -
o meu jardim imaginário
in one gesture only.


sakuras floridas
e ramos de magnólias -
aspiro o ar do seu perfume.

mercredi 23 avril 2008

Tanka

Descobri um livro de Luísa Freire, publicado pela Assírio e Alvim, O Japão no Feminino - Tanka (séculos IX a XI)...

Assim fiquei a saber que há uma forma de poesia japonesa denominada tanka (5,7,5,7,7)- que é uma forma principalmente feminina - e que mais tarde deu lugar ao haiku (5,7,5).
As duas representantes desta poesia de corte foram Ono no Komachi e Izumi Shikibu.

"Há mil anos a cidade capital Heian-Kyo (hoje Kyoto) era mais populosa do que qualquer cidade da Europa e um dos centros altamente civilizados do mundo. Os aristocratas ao favor político que lhes trouxesse posição e poder e as filhas dessas famílias eram mandadas aos catorze anos para a corte, para servir os membros imperiais. Como era através do casamento que a sua posição e o seu estatuto se afirmavam, as raparigas eram cuidadosamente educadas e cultivadas para, esteticamente, competirem com os homens em termos de igualdade. Na corte divertiam-se e divertiam a imperatriz com música e versos, mas a sua atenção ia para os assuntos do coração. Os "casos amorosos" eram aceites às mulheres solteiras e a poligamia era habitual nos homens. Assim sendo, compreende-se que o erotismo fosse tópico literário, reflectindo todo o ambiente que se vivia (...)"



Será que apareceu
só porque eu adormeci
a pensar nele?
Se eu soubesse que sonhava,
nunca teria acordado.


O meu desejo de ti
é forte para contê-lo -
assim ninguém vai culpar-me
se à noite for ter contigo
pela estrada de meus sonhos.


Embora vá ter com ele
pelos caminhos do sonho,
sempre e sem descanso,
nada iguala a realidade
dum real e mero olhar.


Este amor será
real ou um sonho apenas?
Como hei-de sabê-lo,
se a realidade e o sonho
existem sem existir?

(Ono no Komachi, 834?-?)


Desperta pelo cheiro
duma ameixeira florida...
A escuridão
da noite primaveril
vem encher-me de saudade.


Não há diferença-
a borboleta nocturna
que se veio queimar,
e aqui este meu corpo
que o amor veio transformar.


Mesmo que eu agora
te visse uma vez que fosse,
o meu desejo de ti
atravessaria mundos,
todos esses mundos.


Deixaste de vir
com trajes belos e leves
para visitar-me-
que leve e que transparente
é também teu coração!

(Isumi Shikibu, 974?-1034?)

mardi 22 avril 2008

Tokyo arrivederci

Tokyo 19/04

Mixed feelings. Tristesse incommensurable et anxiété du départ.
Je me languis déjà de tout ce que je vais laisser derrière moi...

Courses d'avant départ. Les quelques cadeaux que l'on veut offrir à ceux qui ont fait le voyage dans notre coeur.
J'écoute le cd des cantates de Cristina Kiehr que j'adore. Je me détends comme je peux.

J'ai finalemnet acheté une yukata (alors que j'avais fait une fixation sur un kimono) mais il faut savoir être raisonnable aussi. Et des sandales en bois taille homme! Et oui, les japonaises ont de tout petits ... petons ... ah ah ah ce qui n'est pas mon cas. Je me demande quelle taille tu aurais prise Sandra!? (private joke!)

Le vent souffle très fort aujourd'hui sur la ville...

Nous allons dîner dans un endroit in à Omotesando Hills. Et là une chose incroyable... un couple de japonais installés à la table d'à côté nous a payé un verre de champagne. Ils sont tous 2 venus nous saluer et échanger leur carte de visite. Il semblerait qu'ici ce soit monnaie courante! Echange de cartes de visites. Ça m'a semblé un peu cocasse!

Et finalement le point d'orgue du voyage... la raison cachée et inconsciente de ce voyage... le Park Hyatt... l'hotel où a été tourné le fameux film Lost in translation ... un verre au bar... une chanteuse de jazz et de blues... vue sur Tokyo à nous couper le souffle...

Nous y sommes... la fin du voyage... la décompression va être lente...

Et voilà... l'heure du bilan est arrivée

Le Japon est un pays fabuleusement attachant. Chaque moment passé ici est cousu d'étonnement, de surprise, d'hébètement, de questionnement, d'ahurissement... à chaque coin de trottoir, de rue, de quartier, on porte un regard sur une nouvelle attraction, une sensation unique jamais ressentie.
Les gens d'ici semblent fonctionner comme des automates trop bien réglés. Avec leurs règles précises ou imprécises, fixes ou versatiles... leurs pas toujours pressés... les femmes font de tout petits pas et lorsqu'elles nous parlent ou essayent d'expliquer quelque chose, elles poussent de petits gloussements hystériques et parfois gutturaux qui ont eu parfois raison de ma zénitude mais aussi le mérite du talent de m'énerver! Oui, parce qu'au Japon, pour rester zen, il faut le vouloir avec force et acharnement, la fatigue de nos constants déplacements aidant dans le sens inverse bien entendu!
Quant à leurs goûts alimentaires, je dois avouer que je ne suis pas absolument fan, en attestent les divers crimes "mac-donaldiens" que j'ai allègrement commis ici et qui m'auraient outrée ailleurs qu'ici! Mais après quelques expériences lors desquelles mon estomac était plutôt révulsé qu'apaisé, j'y ai consenti sans trop de pbs de conscience! Le sushi et le sashimi ainsi que la tempura faisant absolue exception! Nous en avons mangé sufissament pour le restant de l'année.
Et les yaourts à l'aloé vera pour lesquels j'éprouve une véritable addiction!
Pour ce qui est des goûts vestimentaires... quelle cata! Elles surtout, les nippones! Eux, les nippons portent pour la plupart des costumes cravates noirs et se fondent dans une masse noire informe. Les jeunes marient n'importe quoi. Les femmes mélangent des styles complètement disparates, des couleurs qui ne se marient qu'en rêve et des tissus en nylon avec des bariolages qui défient à mes yeux d'occidentale toute règle d'esthétique et de bon goût...
Mais cette pauvreté de goût est totalement bannie en ce qui concerne leurs vêtements traditionnels qui sont d'une beauté exquise et d'une élégance incomparable.

O que foi o melhor do Japão?

As sakura indiscutivelmente. Arvores ornamentais de uma beleza e singeleza extraordinárias...
O sushi no mercado do peixe no sábado de madrugada...
As casas de banho com sanitas que nos lavam e secam o rabo e cujo rebordo é por vezes aquecido... Ah!
As viagens no Shinkansen...
Os ryokans...mesmo os mais claustrofóbicos...
O onsen na montanha de Beppu Beppu Beppu...
Os néons de Ginza e Shinjuku...
O cheiro do incenso nos Templos...
A falta de graffitis...
O silêncio mesmo entre a manada...
Une plage avec des brise lames dans le Pacifique...

Neste país não vivem pequenos Budas....

Sayonara

Beppu Beppu Beppu

Beppu 18/04

Adieu de Beppu Beppu Beppu en beauté beauté beauté! Ah Ah Ah
Nous sommes allés nous enterrer dans le sable chaud sur une plage de Beppu Beppu Beppu
J'ai cru à une attaque de claustrophobie, mais c'est bien connu les phobies il faut les dompter et là je me suis comportée comme une grande fifille!

Puis onsen dans la montagne de Beppu Beppu Beppu
Celui des filles était superbe. Il y avait même une cascade d'un petit torrent où nous allions nous rafraîchir lorsque l'eau brulante du onsen commençait à nous ébouillanter...
Celui des garçons... je ne saurais dire, je ne l'ai pas vu.

Beppu?

La meilleure expérience du Japon! Cet onsen en pleine nature a produit en moi un effet surprenant surprenant surprenant...

Retour à Tokyo. Long voyage de plus de 7 heures avec 2 changements de quai...

Les pétales tombent
et la cascade ruisselle.
Nos corps nus dans le onsen.

Beppu Beppu Beppu (private joke!)

Beppu 17/04

Départ impromptu pour le sud de l'île de Kyushu. Oui... c'est bien ça, nous avons fait 7 heures de train pour aller faire mouillette dans le Pacifique. Après avoir marché stupidement et pris un bus que nous a emmenés à un centre commercial! Alors q nous pensions aller à la plage... et encore pris deux fois le train en sens inverse ou dans le même sens... j'sais plus! C'était long et fatigant...
mais la plage était là qui nous attendait avec son brise lames et son sable noir et pas vraiment de coquillages, mais plutôt des coquilles d'huîtres... et un bout de bois flotté accroché à un fil de fer tordu et que j'ai rapporté avec moi et qui aura le statut de trésor du Pacifique... Ah Ah

Himeji

Himeji 15/04

Sinto-me uma maria vai com as outras... pk escolhi eu também o pequeno almoço estilo japonês?!
Il était absolument infect!
Quelle mauvaise humeur! Première secousse du syndrome du voyageur... mon niveau de saturation a atteint le rouge danger... pas d'esplanades... pas de repos possible ... les ongles de la main gauche en ont pâti...je m'éloigne des gens que je trouve lents, laids, mal habillés, tasteless...ils ne prennent pas le temps de vivre... ils sont complètement aliénés!
Je ressens un fort sentiment de démystification par rapport à ce pays...
Je suis pourtant la seule à me sentir déplacée... c'est donc moi qui doit faire un effort de sérénisation et d'ouverture à leur monde...

Départ pour Himeji

Visite éclair de cet imposant et beau château. Mais trop de monde à nouveau.

Redépart pour Hiroshima cette fois. Les trains japonais ça nous connaît maintenant!

Cette ville me donne des frissons. J'ai hâte d'en repartir. De plus il pleut. Le temps est désespérant. Nous comptions passer un après-midi à la plage et nous les filles avons même mis nos bikinis!!! AhAhAh
Avec lesquels nous sommes allés visiter l'île de Miyajima, un des 3 endroits considérés les plus scéniques du Japon. Une île sacrée où nul ne peut ni mourir ni accoucher.
Ile très belle. Vue du téléphérique, les îles alentours auraient pû apparaître mais le temps n'est pas avec nous!
J'ai donc descendu la montagne en bikini! Assez paradoxal comme accoutrement.

En soirée, arrivée à Beppu. La ville onsen par excellence. Elle semble être construite sur une chaudière: les onsen sont partout!
Désolation totale. Il pleut.

Nara

Arrivée sous la pluie encore à Nara.
Le ryokan était notre principale préoccupation vu ce que nous avons enduré à Kyoto. Celui-là est confortable ... et nous avons pu redécouvrir le plaisir de mettre une yucata après une bonne douche rafraichissante.

Dans la chambre, un livre sur le bouddhisme en anglais... j'ouvre la page random... et je tombe sur ça...

DHAMMAPADA

Hatreds never cease by hatreds in this world. By love alone they cease. This is an ancient Law.

A fool who thinks that he is a fool is for that very reason a wise man. The fool who thinks that he is wise is called a fool indeed.

Though he should conquer a thousand men in the battlefield a thousand times, yet he, indeed, who would conquer himself is the noblest victor.

Though he should live a hundred years, not seeing the Truth Sublime; yet better, indeed, is the single day's life of one who sees the Truth Sublime.

(...)

dehors, la pluie tombe -
sur les tatamis,
nos futons dressés

Visite matinale des temples de Nara où les cerfs se promènent en liberté...

Le plus grand bouddha au monde se trouve ici, dans un merveilleux temple où j'ai aussi fait brûler de l'encens...

It is easy to shield the outer body from poisoned arrows, but it is impossible to shield the mind from the poisoned darts that originate within itself. Greed, anger, foolishness and the infatuations of egoism - those four poisoned darts originate within the mind and infect it with deadly poison.

Kyoto

Journée splendide et promenade à vélo. Finalement, la Kyoto que j'attendais parcourue d'un bout à l'autre. D'abord le Nojo Castle, puis le Pavillon doré (celui dont s'est inspiré Mishima pour son roman homonyme), le chemin des philosophes que nous attendions plus grandiose et où nous avons trouvé la première (!) esplanade où prendre un verre.

Les japonais n'ont pas ou peu d'esplanades... ça en dit long sur une culture non? Comment peut-on vivre sans esplanades?

Gion corner, Pontocho...
Première expérience dînatoire dans un restaurant où personne ne parle l'anglais... au comptoir comme des grands sous l'oeil curieux et intéressé du cuisinier. Et on a tellement bien mangé!

Dimanche matin à Kyoto

Promenade à pied le long du fleuve. Des hérons et des milans en pleine ville sur les berges!
Des joueurs et joueuses de Pétanque!!! Un mariage qui se prépare dans un hotel...
Traversée du fleuve sur des cailloux... sensationnel.

Visite au Palais Impérial. Nouveau "bain de foule".
Picnic dans le parc où les guêpes se sont acharnées sur moi et un corbeau m'a fait une frayeur noire lorsqu'il est venu piquer un paquet de chips!

Voilà... Kyoto était quelque peu décevante. Le ryokan absolument claustrophobique et abominable. Je pense que j'avais placé la barre très haut... pour Kyoto... que nous quittons maintenant. Destination Nara.

Haïkus

Une geisha apparaît
à Gion Corner.
Kyoto for ever.

Le moment fugace
du passage de la geisha -
le flash idiot des appareils.

La noblesse du port,
la grâce du regard -
la somptuosité et son éloge.

La sensualité de la nuque,
du maquillage de poudre blanche
et de ses petits pas.

Ikebana -
la passion des fleurs.
Un hymne à leur fragilité.

Un futon déroulé
sur le tatami -
un corps épanoui.

La cérémonie du thé -
nos mains suivent le rituel.
Le respect entre nos lèvres.

Rumo a Kyoto

Antes de deixar Hakone, visita ao Museu Pola onde se produzia uma exposião Chagall. Algo surpreendente! Imaginem ir à Serra da Estrela e encontrar pelo caminho um museu fantasticamente modernista... Aqui é possível.

1º haïku em toda a viagem (que a criatividade também sofre de jet lag sometimes...)

La pluie tombe.
Les cerisiers sont en fleur
et mes bottes en caoutchouc.

este é colectivo

O comboio vai rápido
O rio vai seco
Sonhamos com um onsen...

Chegada triunfal a Kyoto. Surpresa nefasta ao chegar ao ryokan. O lugar mais claustrófobico e barulhento por excelência. Tive insónia non-stop durante 3 noites e sensações claustrófobicas que deram conta do meu humor...

Kyoto começou mal.

Périplo dos templos... o síndroma da visita aos templos! Tive uma sensação semelhante à de Roma: "T'en as vu un, tu les a tous vus", ce qui n'est pas vrai du tout. Mais je suis un peu conne comme touriste...
Ma rétine se fixe sur des détails significatifs imbus de l'essence et de l'atmosphère des endroits.
Je ressens et jouis de chaque petit mouvement des cerisiers qui perdent leurs pétales de fleurs au gré du souffle du vent. Il semblerait qu'il neige. C'est extraordinairememt apaisant.
Chaque endroit observé bien loin de la foule, loin du troupeau, me transporte vers une sensation de bien-être. À tel point que j'en compose des haïkus.

La brise légère
caresse ma peau.
Les cerisiers sont en fleur.

Les fleurs des cerisiers
tombent en flocons voltigeants,
sur le chemin.

Sous le cerisier en fleurs,
j'écoute le chant des oiseaux.
Le temps s'écoule instant à instant.

Sous mon regard,
les temples immuables
et les nuages qui courrent.

Je suis assise,
sous le cerisier.
Sur moi, ses fleurs tombent.

Mouvement ondulant
des arbres et de leurs bras.
Le vent toujours présent.

Les jeunes gens posent
devant le cerisier en fleurs.
La photo sera imprimée.

Dans la vasque à eau,
je dépose une bougie nénuphar.
Le vent éteint sa flamme.

Vision d'une Maiko girl,
promenade en plein centre.
Kyoto for ever.


Kyoto, à l'instar de Tokyo, n'échappe pas à mon verdict très personnel. Ces villes sont bien plus excitantes quand tombe la nuit...

Hakone

Rumo a Sul agora. Destino: Hakone, perto do Monte Fuji do qual tivémos uma visão quase "holográfica" que durou meros instantes. As condições climáticas não são as favoráveis mais uma vez!
Comemos ovos negros em Okindawara que supostamente nos trarão mais sete anos de vida... Alguém comeu dois!
Apanhamos uns barcos "modelo Playmobil" (supostamente réplicas de navios ocidentais!).
O melhor de Hakone?
O nosso ryokan que tinha um onsen de águas sulfurosas!
Os onsen estão omnipresentes no Japão e são aproveitados e canalizados para banhos públicos ou ryokans (inn japonês).

Kamakura

A presença insidiosa da chuva tornou-se numa constante. Kamakura, bonito lugar de vilegiatura e passeio resumiu-se ao sitio onde morreram afogados as minhas botas e guarda-chuva!
Regressamos a Tokyo molhados até aos cotovelos e um pouco desolados, depois de termos visto tudo a correr... e no meu caso com novas botas (de borracha!) e um novo guarda-chuva... que por sua vez entregou a alma em Tokyo, no final do périplo!

Nikko

Findo o fim de semana em Tokyo. Iniciamos a nossa peregrinação. Direcção Nikko, no Honshu Setentrional. Quando se sobe a avenida principal desta cidadezinha tem-se a sensação estranha de se chegar ao Alaska ... e eu nunca estive no Alaska. Mas a série Amor no Alaska parece ter sido filmada aqui.
Nikko é uma cidade que só deve ser bonita quando neva muito...
O que tem Nikko?
Um turista francês "noisy" por excelência, para fazer jus à sua reputação, resumiu-o bem desta vez: Nikko tem Templos!
Aí começamos também a ter de contar com os imprevistos climáticos inerentes a um mês de abril, a presença insidiosa da chuva começou a ser uma constante a partir de Nikko.

Tokyo

Novo "bain de foule" em Harajuku... lugar do "freak show" aos domingos! Lolitas punk no seu melhor... Mas paralelamente a isso também há perto desse local uma feira de antiguidades, em tudo parecida às nossas, menos nos artigos expostos e a poucos metros ainda um casamento tradicional no Santuário Togo... estes avistamentos constituem o ponto alto do dia.

A Omotesando, onde se encontra a minha loja favorita (apesar de ser para turistas exclusivamente). Ia com a ideia de trazer um lindo kimono e acabei por trazer uma yukata!
Aqui perto há lojas de roupa de marca... para pessoas claro e também para...cães! Só aqui!
Até os cães participam no freak show, vestidos a rigor e com óculos de sol postos.
Este povo está cheio de contradições... Será isso que o faz tão humano?

À tarde pique nique de Hanami (festa das sakura (cerejeiras ornamentais) em flor) num parque onde a manada se instalara! Aqui morreria um agorafóbico! A noção de muita gente aqui não corresponde ao que consciencializamos até agora... muita gente neste país é uma horda de gente e há que seguir os passos da manada no sentido da direcção da manada ... nem me atrevi a mudar de rumo!As ovelhas tresmalhadas podem ser atropeladas pelas manadas?!
Os Japoneses têm a arte do embrulho... embrulham tudo... e quando digo tudo é mesmo tudo... uma caixinha de chicletes por exemplo traz as chicletes embrulhadas uma a uma em papelinho brilhante!

Os bairros são fantasmagóricos à noite... com o barulho dos néons ...tudo ganha outro brilho e outra dimensão. Uma dimensão quase onírica.

lundi 21 avril 2008

Tokyo

Tokyo

05/04

Jet lag. Sensação de déjà vu. Lost in translation... exactly!
às 4h30 da manhã de Deus sabe onde os olhos fazem plingue! e não fecham mais
Mercado Tsujikhi! No guia dizem que se deve ir lá de madrugada. Ideia fabulosa. O mercado do peixe mostra claramente a relação deste povo com o mar, a depredação a que o sujeitam... Vimos toneladas de peixe a ser descarregado, carregado, conegelado, decepado, escamado... e comemos aqui num boteco, sushi, às 9h da manhã de Deus sabe onde, com os olhos cada vez mais em bico!
Aliás depois do crime mac donaldiano, acho que não voltei a comer outra coisa senão sushi. 3 refeições. 3 x sushi... os sushi bar são omnipresentes na cidade e uma refeição barata!

Passeio pelo rio Sumida até Asakusa ( que estranhamente se pronuncia Asaksa) e o Templo Senso-Ji. Aqui a noção de "bain de foule" ganha outra dimensão e ressente-se amplamente. Há gente aos magotes, como se estivéssemos numa feira popular gigantesca...
Mas paradoxalmente há silêncio. Não se ouve um telemóvel a tocar. Vibram. O povo é indubitavelmente ordeiro, disciplinado ou seja um povo socialmente credenciado! Ah Ah
A cidade é de uma limpeza quase asséptica, até as casas de banho públicas das estações são de um asseio surpreendente tendo em conta os 33 milhões de habitantes desta megalópole e seus suburbios. Dava para se fazer um pique nique no chão das latrinas.
Mercado Ameyoko, uma feira de "fatelices" onde se sente uma atmosfera Blade Runner...
Bairro de Ginza... os néons, as lojas mais bonitas e chiques do mundo nos edificios mais bonitos do mundo assinados pelos mais reputados arquitectos.
O jet lag parece estar a abandonar o meu corpo...

Tokyo

Agora há que dormir porque há 48 h que o dia gira e rodopia e estremece e estou de tal modo "fuzzy" que me parece que toda a cidade está a tremer... sim foi mesmo. O meu primeiro sismo em Tokyo.
E também há as sanitas com comando onde se programa lavagem e secagem ao rabo... e o rebordo é aquecido. E a temperatura também se programa. Rio ou choro. Para já rio uma boa gargalhada, que isto de um parolo vir à grande cidade, não é todos os dias!

JAPAN RAIL PASS 20.-4.20.

JAPON

04/04
Marathonian journey. Primeiro contacto à procura de um ryokan, em Gotanda, Tokyo.
Primeira heresia (in)digna de menção: primeira refeição no Mac Donald's de Gotanda, Tokyo! SHAME ON ME!!! Mas os cheiros a fritos que emanam das tascas japonesas de beira de estação são ... "écoeurants". Exaustão é uma palavra conhecida pelos que sofrem de jet lag... quase se entra em coma, mas o cérebro não pára!
Desesperadamente à espara de Sara... na estação de Tokyo, junto ao Silver Bell, tenho à retagurada uma boutique de chocolats do Pierre Marcolini!
Viva a globalização. Les japonais sont friands de produits occidentaux. On le confirmera tout au long du voyage.
As sakura estão floridas. Arvores maginificamente ornamentais e belas cujos ramos vão ficar em todas as fotografias. O contraste entre as suas singelas flores e os arranha-céus cinzentos e modernistas é marcante.
Passam por mim seres estranhos... alguns usam máscaras. Há mulheres com magnificos kimonos. Os homens de fato e gravata à ocidental. Senhoras com casamentos por vezes infelizes de cores e modelos!