vendredi 30 avril 2010

Photo de Rom Deviseg (photographe et illustrateur)

Dionée

ta main experte
caresse les longs cils
de ma Dionée - tapissée de poils...

tu l'effleures
de tes doigts avertis
comme si tu n'étais plus
que la brume de l'océan...

tu la flattes du bout de la langue
et l'accables de chatteries...

béante -
cette somptueuse plante carnivore
est prête à avaler ...


photo de jean loup sieff
ma puce suinte
du désir brûlant
d'être enfin enfilée
par ton foutre

somptueux...

alors que tu murmures
à mon oreille
ce flots de paroles
qui m'exaltent
qui m'exultent
qui m'excitent
à outrance...
ma puce bouillonne
tel un chaudron

jeudi 29 avril 2010

quando dizemos :
que estamos a levar a vida
adiante... interrrogo-me
se não será a vida
que nos está a levar a nós...
adiante!..

Etrusque


je veux..

je veux être la femme
qui te (com)prend
je veux être la femme
qui te (con)tient
je veux être la femme
qui te (con)vient
je veux être la femme
qui te (com)plait
je veux être la femme
qui te (com)pense
je veux être la femme
qui se (com)pose
je veux être la femme
qui te (com)bat
je veux être la femme
qui te (con)cède
je veux être la femme
qui te (con)cerne
je veux être la femme
qui se (con)damne
je veux être la femme
qui te (con)forte
je veux être la femme
qui te (con)verge
je veux être la femme
qui te (con)fond
je veux être la femme
qui se (con)fesse
je veux être la femme
qui te (con)dense
je veux être la femme
qui te (con)jure
je veux être la femme
qui te (con)fond
je veux être la femme
qui se (con)forme
je veux être la femme
qui te (con)naît
je veux être la femme
qui te (con)sacre
je veux être la femme
qui te (con)sent
je veux être la femme
qui se (con)tourne
je veux être la femme
qui te (con)teste
je veux être la femme
qui te (con)vainct
je veux être la femme
qui te (con)vie
je veux être la femme
qui se (con)centre
je veux être la femme
qui te (con)voie
je veux être la femme
qui te (com)porte
je veux être la femme
qui te (con)vole
je veux être la femme
qui se (sou)met
je veux être la femme
qui te (sou)lève
je veux être la femme
qui te (sous)tend
je veux être la femme
qui te (sou)tient

mercredi 28 avril 2010

hoje após ter escrito hoje penso na vida pensei abolir o pensar pensei substitui-lo por espreitar assim hoje penso na vida deu hoje espreito na vida e depois pensei em ver em vez de espreitar em vez de pensar e hoje penso na vida que deu hoje espreito na vida deu hoje vejo na vida...
mas hoje não vi nada...
dobro cuecas e meias -
penso na rotina
e na falta dela
ao fechar as portadas -
o cheiro a mar
invade a casa

o mundo ainda é perfeito

METEMPSICOSE

Ardentes filhas do prazer, dizei-me!,
vossos sonhos quais são, depois da orgia?
Acaso nunca a imagem fugidia
do que foste em vós se agita e freme?

Noutra vida e outra esfera, aonde geme
outro vento, e se acende um outro dia,
que corpo tínheis? que matéria fria
vossa alma incendeia, com fogo estreme?

Vós fostes, nas florestas, bravas feras,
arrastando, leoas ou panteras,
de dentadas de amor um corpo exangue...

Mordei, pois, esta carne palpitante,
feras feitas de gaze flutuante...
Lobas! leoas! Sim, bebei meu sangue!

Antero de Quental in Primaveras Românticas
quando as digo

sinto que as devo usar
com parcimónia...

as palavras

para não perderem a magia

mardi 27 avril 2010

do alto do meu trapézio
observo a areia movediça -
alguém coloca uma rede SFF?

Bel homme (en)dormi

Lorsque nous observons "une personne endormie" nous admirons " les traits qu'un tendre esprit bienveillant a formés; et c'est precisément la partie la plus précieuse de la grâce qui subsiste, à savoir celle qui, à partir des gestes, s'est solidifiée en traits, mettant ainsi au jour l'aptitude de l'âme dans de belles sensations." Schiller
Tu t'es couché de fatigue accablé
ayant depuis trop longtemps peu dormi
et travaillé jusqu'au matin...
Ton lit aujourd'hui n'était pas
à sa place ordinaire tu as dormi
bercé par le chant du soir...
Tu as dormi comme un jeune homme
au sein de ce pays très suave
où la brise ondule les champs de blé...
Tu errais inquiet comme un géant
aux pieds de papier mais la porte
du ciel s'est entrebaîllée...
Tu as sombré dans la couche de celle
avec qui longtemps tu as déjà dormi
tes yeux par le sommeil noyés...
Tu as cédé à l'heur(e) tranquille
du parfum de sa chatte épanouie
Toi, le moissonneur (en)dormi
contre sa ceinture enlacé.

Frais de vie

Ma (future) vie future se (com)plairait-t-elle du rembourse(ment) de mes frais de vie?

SONNET

Ô beau con rebondi pour qui je meurs d'envie,
Me remplissant d'ardeur seulement du penser,
Et dont le poil follet sait un coeur enlasser,
Et retenir d'un Dieu la franchise asservie!

Beau con dont la beauté tient mon âme ravie,
Qui les plus vieux châtrés pourrait faire arrouser.
Et dont le beau rempart, si plaisant à forcer,
Contraint un brave vit à lui rendre la vie.

Ô puissance d'amour! Ô désirable con
Fructueur bien gentil! Désirable Hélicon,
Où du Luth et des vers la science demeure!

Beau con, je tiens un coeur lâchement abattu,
Qui pour le foutre un coup ne se met, à toute heure,
Au hasard de la mort ou bien d'être foutu.

BERTHELOT
? - 1623

in La poésie érotique
Anthologie
Marcel Béalu
Seghers

Photo de Jean Loup Sieff


Ton joli petit cul -
ô Catin!
est lisse comme du satin...

lundi 26 avril 2010

cerram-se no dia
as palavras
e as vozes

habita-me um teatral sorriso


HFM
(blogue http://linhadecabotagem.blogspot.com/)

photo de jean loup sieff
Lolita-
tes poils doivent pousser
tes seins doivent s'apesantir
tes jambes doivent s'engourdir
ton ventre doit enfanter

pour que la nymphette lubrique se mue en la femme catin

dimanche 25 avril 2010

Photo de Jean Loup Sieff

mulher nua

mulher nua :

a tua fina lã
matizada de seda escura
aviva a chama dura

em desejos os homens enredas

mulher nua :

a ametista
que exibes à vista
exala lascívia pura

em desejos os homens enredas

mulher nua :

os grandes lábios
que arroxeados abres
servem com ardor esse licor


em desejos os homens enredas

samedi 24 avril 2010

Hoje -
é dia da colheita do pão
e da safra do azeite
Hoje -
na minha mesa
pão, linho e vinho
Hoje -
quero ser
Lu(a) Nu(a) Tu(a)
Chaque nuit, je parcours
(avec toi)
le chemin de la mémoire

des temps (im)mémoriaux

vendredi 23 avril 2010


À janela desta cidade -
observo somítica
a paisagem
salto de seixo em seixo...
interpelo ululante
a minha hinterlândia
Barricado-me indolente!

Das cidades...

"Há cidades mais estimulantes que outras, para ser mais preciso, diferentes cidades produzem estímulos diferentes: conforme os movimentos das pessoas nos espaços públicos, as montras das lojas comerciais, os cartazes publicitários, os transportes públicos, a maior ou menor presença de jardins, a moda, as livrarias, os restaurantes, (...) Há cidades onde apetece passar o tempo a escrever, outras, pelo contrário, onde só apetece preguiçar e fazer prolongar os dias. Há cidades que apetece filmar, outras onde a captação de uma só imagem se nos afigura uma violação à sua intimidade. (...) Eu não tenho uma cidade ideal. A minha cidade ideal é uma cidade de cidades, uma colagem de lugares."
in abrigos, de António Pinto Ribeiro
Livros Cotovia

jeudi 22 avril 2010

bird songs -
oniric days spent in labyrinths
or/and hauntings

sal

preciso de ti
como de sal
para deixar de ter
quebras de te(n)são

mercredi 21 avril 2010

tardes de primavera-
as flores no campo
sempre mais belas

un jour jeu...


un jour
je dors
l'autre jour
je ne dors pas
un jour
je rêve
l'autre jour
je ne rêve pas
un jour
je brode
l'autre jour
je ne brode pas
un jour
je travaille
l'autre jour
je ne travaille pas
un jour
je voyage
l'autre jour
je ne voyage pas
un jour
je mange
l'autre jour
je ne mange pas
un jour
je t'écris
l'autre jour
je t'écris
un jour
je nage
l'autre jour
je (sur)nage
un jour
je m'enrage
l'autre jour
je m'engage
un jour
je dégaine
l'autre jour
je rengaine
un jour
je bine
l'autre jour
je débine
un jour
je t'aime
l'autre jour
je t'aime
un jour
je fuis
l'autre jour
je suis
un jour
jeu
et puis... je

samedi 17 avril 2010

the only magic
in life is
the struggle for life

Heart broken por 2 vezes

Meus filhos estão tristes, porque no seu regresso a casa,
nem o pai, nem a mãe estavam à porta da escola,
de braços abertos para os acolher, por 2 vezes...

Expliquei o vulcão e as cinzas, por 2 vezes...
e como a vida é (in)stável, (im)previsível
(im)ponderável, (in)controlável, por 2 vezes...

O seu coração apertou e ficou suspenso às portas
do seu próprio cansaço e (in)compreensão, por 2 vezes...
A sua voz sumiu quase a soçobrar em choro, por 2 vezes...

Mãe, mas o vulcão vai deixar de cuspir cinzas?
Quem chega primeiro: tu ou o pai?
por 2 vezes...

Querem que um céu azul e um qualquer avião
lhes devolva o pai e depois a mãe, por 2 vezes...

Fair enough, por 2 vezes...
sou a mosca
que em pleno voo
se emaranha
e ainda viva
se debate em vão
da prisão da teia
"Porque choras agora?
Devias ter começado a chorar
logo no primeiro dia!»

Chaque fois que je m'approche
de trop près d'un être humain
j'ai le reflet de ma monstruosité.

«Porque choras agora?
Devias ter começado a chorar
logo no primeiro dia!»

vendredi 16 avril 2010

tu m'aimes comment?

Ce soir,
je me souviens de ce dîner entre amis
où j'ai été invitée pour ma gaieté

moi qui peine à respirer par le nez,

je me souviens d'avoir rencontré
pour la première fois cet homme
si gentil, imposant et doux, si présent
même silencieux.

Je me souviens d'avoir été heureuse
de le voir lui que je ne connaissais pas
mais que je connaissais déjà,

je me souviens d'avoir exulté de gaieté

moi qui peine à respirer par le nez,

je me souviens d'avoir eu confiance

moi qui peine à respirer par la bouche,

je me souviens d'avoir beaucoup parlé
et beaucoup fait rire avec ma gaieté

moi qui peine à respirer par le nez,

je me souviens qu'il aime mon amie
et qu'il lui répète souvent cette phrase
que j'ai prononcée avec gaieté

moi qui peine à respirer par le nez

et mon accent français "trop sexy" :

« My hurt is biting for u»...

il me dit qu' il l'aime comme ça ...
et je l'aime pour ça!
chaque nuit -
mes grandes lèvres s'ouvrent
telles les ailes violacées
d'un papillon frémissant

chaque nuit -
mes grandes lèvres s'ouvrent
telles la plaie béante
d'un cadavre exquis

la lame de ton poignard
les (trans)perce
I wanna be quiet
like a butterfly licking
a beautiful flower

I wanna be silent
like a butterfly sucking
a beautiful sunflower

I wanna be a quiet and silent
Butterfly

jeudi 15 avril 2010

ici

la nuit tombe -

ailleurs un volcan crache
ses cendres

je suis (im)patiente
mais la nuit tombe

ailleurs la terre crache
ses entrailles

je suis (im)patiente
mais la nuit tombe

ailleurs la terre ensevellit
ses trouvailles

je suis (im)patiente
mais la nuit tombe

ailleurs la terre engloutit
ses trésors

je suis (im)patiente
mais la nuit tombe

et quand la nuit tombe

peut-être la terre tombe

aussi
les chardons fleurissent
le long de la voie ferrée
sans en connaître la raison

mardi 13 avril 2010

ce matin -
une brise froide fait danser
les branches des arbres
à peine bourgeonnantes


le temps ici
n'est pas clément
et la ville pue
d'une odeur d'égout!
de ma fenêtre-
je vois le square et les balançoires
et l'enfant avançant à petis pas
qui ramasse un petit caillou
au long de l'autoroute -
tel celui d'un enfant,
mon regard poursuit émerveillé
ce soleil rouge flamboyant qui miroite
sur les baies vitrées
des édifices des multinationales

lundi 12 avril 2010

a minha vulva -
embriagada de prazer
em noites de lírios...
entre mes cuisses
un pot au miel -
toi, l'abeille!

O ENCONTRO

Como se um raio mordesse
meu corpo pêro rosado
e o namorado viesse
ou em vez do namorado

um novilho atravessasse
meus flancos de seda branca
e o trajecto me deixasse
uma açucena na anca

como se eu apenas fosse
o efeito de um feitiço
um astro me desse um couce
e eu não sofresse com isso

como se eu já existisse
antes do sol e da lua
e se a morte me despisse
eu não me sentisse nua

como se deus cá em baixo
fosse um cigano moreno
como se deus fosse macho
e as minhas coxas de feno

como se alguém dos espaços
me desse o nome de flor
ou me deixasse nos braços
este cordeiro de amor

in O Vinho e a Lira, de Natália Correia

dimanche 11 avril 2010

Ontem,

pensei comprar aquele vestido de seda
vaporoso e obscenamente caro

para que o meu corpo seja
o corpo desejável e apetitoso

que te quero servir todos os dias
e todas as noites.

Hoje,

disseste preferir ao vestido de seda
vaporoso e obscenamente caro

com que queria tapar
o meu corpo apetitoso e desejável

que te quero servir todas as noites
e todos os dias,

o meu corpo nu
sem artíficios, nem ornamentos
o meu corpo maduro,
na sua beleza natural e simples.

O teu olhar é muito económico!..

samedi 10 avril 2010

TWO WAYS OF RUNNING

The mystic flies moment to moment.
The fearful ascetic drags along month to month.

But also the lenght of a "day" to a lover
may be fifty thousand years.

You can't understand this with your mind.
You must burst open!

Fear is nothing to a lover, a tiny piece of thread.
Love is a quality of God. Fear is an attribute
of those who think they serve God, but who are actually
preoccupied with penis and vagina.

What characteristics do God and human beings
have in common? What is the connection between
what lives in time and what lives in eternity?

If I kept talking about love,
a hundred new combinings would happen,
and still I would not say the mystery.

The fearful ascetic runs on foot, along the surface.
Lovers move like lightning and wind.
No contest.
Theologians mumble, rumble-dumble,
necessity and free will,
while lover and beloved
pull themselves
into each other.
People who renounces desires
often turn, suddenly,
into hypocrites!
Rumi (13th century Persian philosopher)

Vulvar

A tua pele fala
ao resvalar na minha

dizes que mal (con)versamos

As tuas mãos falam
ao tocarem nas minhas

dizes que mal (con)versamos

Os teus olhos falam
ao submergirem nos meus

dizes que mal (con)versamos

Os teus lábios falam
ao beijarem os meus

dizes que mal (con)versamos

O teu falo fala
ao fundear na minha vulva

dizes que mal (con)versamos

jeudi 8 avril 2010

froide matinée de printemps -
parsemée de pétales de nacre
l'allée aux cerisiers

mercredi 7 avril 2010

un pissenlit au milieu du trottoir -
je croise une femme si parfumée
qu'elle me donne la nausée
premier printemps -
les cerisiers en fleur ne craignent pas
cette brise légère

mardi 6 avril 2010

Le chemin du philosophe (Kyoto)


Le Chemin du Philosophe
et le Chemin du Salarié -
deux chemins seemingly identical
bordés de sakura en fleur
pour un ruisseau d'idées
qui n'emprunte pas la même voie

CQFD

«Une jolie fille ne doit s'occuper que de foutre et jamais d'engendrer.» (Sade)
Louise Labé
(1526-1566)

SONNET

Baise m'encor, rebaise moy et baise:
Donne m'en un de tes plus savoureus,
Donne m'en un de tes plus amoureus:
Je t'en rendray quatre plus chaus que braise.

Las, te pleins-tu? ça que ce mal j'apaise,
En t'en donnant dix autres doucereus.
Ainsi meslans nos baisers tant heureus
Jouissons nous l'un de l'autre à notre aise.

Lors double vie à chacun en suivra.
Chacun en soy et son ami vivra.
Permets m'Amour penser quelque folie:

Toujours suis mal, vivant discrettement,
Et ne puis donner contentement,
Si hors de moy ne fay quelque saillie.

in Anthologie, La poésie érotique
Marcel Béalu
Édition Seghers

«Aimer sans foutre est peu de chose, Foutre sans aimer ce n'est rien.»

Dans quelle fable?

«Aimons, foutons, ce sont plaisirs
Qu'il ne faut pas que l'on sépare;
La jouissance et les désirs
Sont ce que l'âme a de plus rare.»

La Fontaine

Encore une question...

Si partir c'est mourir un peu...

Pourquoi quand, Toi, tu pars,
la Solitude me prend à la gorge,
(Moi, qui ne pars pas)
avec ses mains âpres,
et ses doigts noueux,
m'enserre brutalement
et m'égorge - et c'est, Moi,
qui meurs plus qu'un peu?...

dimanche 4 avril 2010

Thanks Google translator ( Português)

Sem querer accionei a barra do tradutor automático do Google quando estava a postar o meu último texto e, subitamente, apareceram perante o meu olhar estonteado, os textos mais surpreendentemente disparatados, extravagantes e refrescantes... uma espécie de escrita automática surrealista, dadaísta... eis algumas das pérolas... escusado será dizer que qualquer semelhança com o original é mera conjectura...
1-
Hoje, eu penso nesse velho amigo
que costumava afirmar a rima
para um sim ou para um não.
A sentença do tempo morto
é uma merda - dizia ele.
Hoje, penso nele, comendo
esta sanduíche, caramba,
que de repente, tem um gosto ruim,
crappy...
2-
Tonight -
somente esta meia-lua.
Nothing-
uma pedra
ao invés do coração.
3-
Tonight-
imprimi precisão
no espelho.
Fucky face!
4-
Lua cheia.
Puta noite.
Noite cheia.
5-
minhas mãos...
o pinto
suas coxas
seus lábios
sua boca
seus olhos
tudo
minhas mãos...
6-
a pele do lobo -
devo pesquisar
seu corpo e alma
7-
eu sou
e eu vou voar -
eu enterrei-me?
8-
Puta eu sou
coloquei rimel
e esfreguei depois!
9-
até mesmo nos sonhos nossos
escondemos nossas costas
10-
eu escrevo
e leio haikai
para você

Foto do Rogério, Taurus Mountains (Turkey, '08)
Sempre que me dão palha -
eu vou dar feno
aos cavalos
Plus assez jeune
et pas assez vieille -
Ô Temps je te fais confiance!

som de flauta

som de flauta

vou viajar
logo não estarei
vou viajar
logo não te verei

som de flauta

vou viajar
logo não te esperarei
vou viajar
logo não te contarei

som de flauta

vou viajar
logo não te encontrarei
vou viajar
logo não te falarei

vou viajar logo

a minha mãe está magra e triste

logo vou viajar

som de flauta

a minha mãe está só e triste

vou viajar logo

para caminhar com ela pela praia

som de flauta

logo vou viajar



um dia minha mãe terei de caminhar contigo pela praia

mar

sentada à beira d'água
vem e enleia-se

uma onda acariciante
em meu pé

sobe corpo acima
como mão que agasalha

roça a sua espuma doce
em meus olhos

limpa o sal do meu rosto
e leva de volta ao mar

samedi 3 avril 2010

Ce printemps dans ma cabane -
absolument rien
absolument tout!

(Yamaguchi Sodô)

La solitude
le froid du printemps
rien d'autre

(Uemura Sengyo)

Matin de printemps -
mon ombre aussi
déborde de vie!

(Kobayashi Issa)

Pluie de printemps -
l'étang et la rivière
se rejoignent

(Yosa Buson)

Papillon voltige
dans un monde
sans espoir

(Kobayashi Issa)

Une journée sans un mot -
j'ai montré
l'ombre d'un papillon

(Osaki Hôsai)

Papillon qui bats des ailes
je suis comme toi -
poussière d'être!

(Kobayashi Issa)

Das f(r)ases menores da nossa Viding... ou auto-retrato

"Menina -
com esse sorriso,
os seus desejos
são ordens!"

Tenho 44 anos
e parafraseando um amigo
"já poucos motivos para sorrir".

Perco colagénio,
ganho rugas,
perco elasticidade,
ganho celulite,
perco peso,
ganho flacidez,
perco cabelo,
ganho pêlos,
perco a visão,
ganho óculos,
perco a ilusão,
ganho a desilusão,
perco a motivação,
ganho apatia,
perco a vontade,
ganho a submissão,
perco a disposição,
ganho inércia...
(rol a desenrolar como um pergaminho)
Perco amigos
que mato
com um tiro
nos cornos
ou à paulada,
ganho solidão.


Mas e o sorriso -
essa arma branca
que desarma,
de onde me vem?


Quem o (co) manda?

A razão não será...
pois a razão sabe
que não há razões
para sorrir!

O coração não será...
pois o coração sabe
ainda melhor que a razão
que não há razões
para sorrir!

As tripas?!...
Ah! as entranhas!
Resposta óbvia e simples... sim!
Para quem,
como eu,
passa a vida
a fazer das tripas
coração!

jeudi 1 avril 2010

Ma peinture


Un bouquet de jacinthes

Ce matin -
attirée par la couleur des fleurs,
je suis entrée chez le fleuriste.

Attirée par une senteur puissante -
celle du jasmin?
j'ai acheté ce bouquet de jacinthes.

Attirée par la beauté
de ces fleurs mauves,
j'ai placé le bouquet
dans ce vase transparent.

Attirée par la senteur
du vase aux jacinthes
j'ai voulu les peindre,

mais ne sachant peindre
je l'ai seulement photographié...