mardi 17 juin 2008

Haïkaï

Chaque matin,
le monde renaît
autour de mon bol de céréales.

Jours d'été -
un soleil accroché au plafond.
Journées goutte à goutte...

Marin - toi qui laboures
les champs d'azur,
apporte-moi trois poissons!

Luciole -
la clarté des lampes de poche
ne t'aveugle-t-elle pas?

Ohé! Mon esprit,
avide de paresse -
comment comptes-tu lire tous les livres?

Ivre de soleil et de mer!
Ma pensée en liesse
interroge le vent.

Sous un ciel pluvieux -
la mer et l'océan...
et moi, dans le coltard!

Au fond du jardin,
le long du bassin
frétillent des carpes d'ombre et d'or.

Entre les pins
et une rangée de fourmis -
les restes de notre picnic!

Dans la nuit,
ma maison s'endort -
je respire son silence

Tel un bernard l'hermite,
je cherche refuge
en ma maison.

Chaleur d'été-
un peu de fraîcheur
entre les pins sylvestres

À la tombée du jour -
les grenouilles mangent les mouches de mai,
à la surface de l'eau.

À travers le hublot,
sertie dans un écrin bleu,
une lune blanchie à la chaux!

3 commentaires:

David Rodrigues a dit…

Gosto em particular das rãs que comem as moscas à superfície da água... Tem algo de contraditório... o espelho da água e a morte que vem debaixo. Há algo de inevitável... comem-se uns aos outros, não é?

David Rodrigues a dit…

Gosto em particular das rãs que comem as moscas à superfície da água... Tem algo de contraditório... o espelho da água e a morte que vem debaixo. Há algo de inevitável... comem-se uns aos outros, não é?

ma grande folle de soeur a dit…

Sim. É isso a atracção do espelho, a queda na água e a morte logo a seguir e as rãs à coca de comida... o q tb significa q nada na natureza se perde, tudo se transforma...a imanência das coisas e dos seres...