dimanche 1 août 2010

haikus du bord de mer

J'arrivai de nuit à l'auberge, fatigué par tant de marche, et m'endormis aussitôt. Le lendemain matin:

on voit un peu la mer
par la petite
fenêtre

Après quelques minutes d'une marche légère et reposée sur un sentier au milieu des pins:


me voilà
là où le bleu de la mer
est sans limite

de la mer au printemps
toute la journée
le doux ressac

Il y eut beaucoup d'autres choses ces jours-là: des traces de pas sur le sable, un crabe à marée basse, les pluviers sur le rivage, un voilier de nuages, quelques coquillages, la cabane d'un pêcheur, le feu d'artifice. Toutes d'une présence éternelle à laquelle je m'accordai.
sublime
dans la baie de Suma
les vagues pour oreiller
(poèmes choisis et traduis du japonais par Cheng Wing Fun& Hervé Collet)

1 commentaire:

myra a dit…

quand ce n'est pas toi qui écris de belles choses, tu choisis si bien d'autres! il est splendide celui-ci!!!!
bisessssssssssss