jeudi 24 juin 2010

Je prends ta fièvre

Au creux de mon corps
J'ébauche la promesse
D'une seule caresse
Au creux de ma main
Je rafraîchis tes lèvres
Avec ce torrent d'eau de pluie
Je recueille ton délire
Au creux de mon flanc
En volupté et soupir
En amour ardent
Et je brûle moi-même
La fièvre aux veines
Les lèvres en peine
Le coeur en cendres

1 commentaire:

myra a dit…

quel beau poème!!vraiment très beau!
bises