dimanche 28 février 2010

Jusqu'à ce qu'il disparaisse,
je regarde marcher un homme
dans la plaine nue.

Chiyo-ni (1703-1775)

Un chien fixe du regard
un autre chien,
loin dans les champs déserts.

Les lauriers-tulipiers
gonflés
comme des seins.

Midorijo Abé (1886-1980)

Je me range dans
la foule des hommes grossiers
puant la sueur.

Ce grand tournesol aussi
ne court plus
après le soleil.

Shizunojo Takeshita (1887-1951)

2 commentaires:

myra a dit…

t'es vraiment incroyable, et malgré que pas tout est de toi, c'est super!
bises, beaucouppppppp

ma grande folle de soeur a dit…

Myra ici rien n'est de moi... je n'ai pas la moitié du talent de ces haïjins japonaises. Une bonne semaine pour toi. Bisous