Jusqu'à ce qu'il disparaisse,
je regarde marcher un homme
dans la plaine nue.
Chiyo-ni (1703-1775)
Un chien fixe du regard
un autre chien,
loin dans les champs déserts.
Les lauriers-tulipiers
gonflés
comme des seins.
Midorijo Abé (1886-1980)
Je me range dans
la foule des hommes grossiers
puant la sueur.
Ce grand tournesol aussi
ne court plus
après le soleil.
Shizunojo Takeshita (1887-1951)
2 commentaires:
t'es vraiment incroyable, et malgré que pas tout est de toi, c'est super!
bises, beaucouppppppp
Myra ici rien n'est de moi... je n'ai pas la moitié du talent de ces haïjins japonaises. Une bonne semaine pour toi. Bisous
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