lundi 11 août 2008

Haïkaï

Au-dessus de l'autoroute,
sous un ciel bleu -
envol d'oiseaux aux ailes argentées


Abeille et papillon -
vous vous battez
pour cette fleur?!


Durant le jour
et durant la nuit -
j'ai le coeur pris en otage.


Au petit matin -
je guette, à travers le volet,
les premières clartés de l'aube


J'écris des haïku,
au clair de lune.
Je pense à notre vie.



O meu filho diz que
quando os lápis não estão afiados,
estão desafiados!


Dans le jardin -
un chat noir se prélasse.
J'envie sa félinité!



Fleurs de glycine -
suspendues en lourdes grappes,
recouvrent la blancheur du mur.



Ce soir -
je suis semblable à un papillon bleu
aux ailes déchirées.


Mon amie
a fait s'effondrer la pile des aubergines,
provoquant un chaos!


Je dois encore me baigner
trois fois -
avant de te revoir

2 commentaires:

David Rodrigues a dit…

Lu:

Gosto do coração como refém. É o que ele é sobretudo à noite quando a escuridão dá outra dimensão a tudo. Um refém talvez do dia.
Um abraço,

david (The Elder)

ma grande folle de soeur a dit…

Um refém de nós-próprios essencialmente...