Moi, je suis l'été -
j'agraffe au mur des soleils rouges
tels des pastèques
Quand vient la nuit -
j'ôte
ma première peau!
Sur la planche à pain -
je coupe les épis de blé
transformés en baguette
Sur l'étagère -
trois pierres lourdes au toucher,
une blanche, deux noires.
La force
réside en toi
au sanctuaire de mon intimité
Silence sournois -
moi, assise là
devant ta fenêtre
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