Tu dors.
La nuit –
encombrée de rêves
encombrée de rêves
Tu dors.
Le jour-
odeur de sève
odeur de sève
Le temps s’arrête.
Tes pas s’éloignent
Le temps reprend
sa marche zigzagante.
sa marche zigzagante.
Tu dors en moi.
Je t’idolâtre avec audace –
telle une icône byzantine
telle une icône byzantine
venue du fond des siècles.
Le temps poursuit
sa marche lente.
sa marche lente.
Tu dors
L’éternité – rien de plus
qu'une nuit mendiée !
qu'une nuit mendiée !
Je ne suis qu'une voleuse de temps.
Et je n’ai plus que l’âge
de mes joies éparses !
de mes joies éparses !
Tu dors en moi.
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