les champs sont nus
les pommes de terre ramassées
le vent marin apporte les brumes salées
et les embruns des marées de septembre
les volets claquent brutalement
sous les rafales douces et humides
des nuages de poussière se soulèvent
sur la route qui mène à la falaise
les sous-vêtements bouffent et dansent sur la corde
les éoliennes s'emballent et les feuilles dorées
s'ammoncellent aux pieds des platanes
un soleil rond et rouge s'incline derrière la colline
je jette une écharpe sur mes épaules
l'Automne déverrouille la porte
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