Les premiers bruits d'un matin de printemps
pénètrent l'obscurité de la chambre -
une voiture qui passe dans la rue,
les éboueurs et leur benne,
les oiseaux qui piaillent (un tout autre registre),
une autre voiture.
Plusieurs rais d'une lumière froide,
filtrés à travers les fissures régulières des volets roulants, se posent sur ta nuque -
un désir me prend de te caresser,
dans ton sommeil.
La mémoire est exubérante comme un jardin.
Il y pousse des variétés extraordinaires de plantes rarissimes.
Des arbustes et des arbres tout de même.
Dans le refuge de ma mémoire,
là où je te garde, précieusement,
tu domines le paysage -
un arbre majestueux,
le plus beau,
le plus imposant -
Indestructible!
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