Nous sommes tels deux
acrobates,
sur leur trapèze
volant.
Toi, le voltigeur… Assise
sur mes genoux,
je te rattrappe au vol,
je te tends les bras,
après tes
demi-pirouettes, tes sauts périlleux
et tes pointes piquées.
Toujours,
je te rattrappe, malgré
tes retours difficiles,
souvent in extremis…
Notre coeur n’est plus
à vendre,
nous ne sommes ni marchands,
ni fantaisistes.
Nous sommes tels deux acrobates
qui tournoient,
se croisent et s’entrecroisent.
Quand tu t’élances,
chacun retient son souffle.
La peur est comme un
vertige,
comme une peine qu’on
porte à deux.
Indécollable.
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