C’est un rêve qui revient et qui m’enivre –
couchée, au fond de
mon lit,
comme dans un charmant
petit jardin japonais,
entouré de cailloux
et, chaque jour, ratissé,
méticuleusement, comme
on peigne ses cheveux;
où bourdonnent les
mouches et les abeilles
frelonnent. Un arbre est
planté là et je sautille
telle une enfant, je
frétille, j’ai envie d’être changée
en bête, en poisson ou
en voleuse de feu.
Et je veux ce feu qui
me brûle le cerveau.
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