dimanche 14 septembre 2008

scènes

I/
La moitié visible de ton visage,
coupé par la porte,
m'attend dans l'obscurité du couloir.
Tes mains m'agrippent,
puis ta bouche m'instille,
puis ton sexe me happe,
puis ton corps me colle
au mur, au plafond, à ta porte,
puis ta voix grave me plaque
au sol et me soulève
et suce ma volonté

II/
Ton masque est collé à ma peau,
à mon visage, à mes cuisses,
à mes seins, à mes bras,
à mes mains, à mes pieds,
à mes genoux, debout.
Je voltige tel un papillon,
je me désintègre.

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