samedi 6 août 2016

una sosta tra i rami dell'ulivo saraceno

Per una mezzorata sono stata soto il vecchio ulivo saraceno
senza mai staccare lo sguardo dell'arbolo -
grande, contorto e intricato.
Il gioco del tempo l'ha intortato, lacerato;
l'acqua e il vento, anno appresso anno,
l'hanno obligato a pigliare questa forma.
Non è capriccio o caso, ma consequenza di necessità.
Tre grossi rami quasi paralleli, per breve, si lanciano
in una personale fantasia di zigzag improvvisi e arabeschi.
Un leggero colpo di vento smosse le foglie.
Un raggio di sole improvviso colpi i miei occhi.
Sorriso. Ah! L'infinita vanità del tutto.
Il mare, la terra e il cielo miro e sorrido.


je suis tel un olivier centenaire
qui mûrit ses fruits
tandis que son écorce épaissit
le chant strident des cigales -
le frisson d'une brise chaude 
sur ma peau mouillee 

Una sosta nel tempo

Camino sulla spiaggia 
Un promontorio a picco sul mare 
Un misterioso teatro grego
Un vecchio ulivo contorto 
La felicitá  della musica più antica 
Come la voce del violino 
Una scansione perfetta e vivida 
Il fascinio di un universo metaforico -
Dove manchi solo tu. 

Dans le monde, mon corps est las, muet, froid, impassible

tel une statue de pierre, imperturbable, tel un lac profond,

mon âme, elle, est,  silencieusement, auprès de toi.

En toi et par toi, je retrouve ma joie, ma spontanéité, ma parole.

Rien ne vaut l’étincelle dans tes yeux, rien ne vaut ta peau -

le plus beau tissu du monde. Rien ne vaut tes lèvres soyeuses.

Ma vie est attente et parfois inquiétude. Ma vie est joie

et arrachement, somnolence et réveil.


Tu es le printemps qui revient, puis qui repart.

Ton amour me plonge dans l’eau glacée et dans les flammes.

Ton amour est tendresse. Ton amour est terreur.

Ton amour est un coussin douillet et une épée posée sur ma gorge.

Ne plus te revoir, ne plus avoir à t’attendre, ne plus te toucher,

Me trancherait la vie ! La peur de te perdre.

Ah ! La peur est la jumelle de l’Amour.


Mes nuits et mes jours, je te respire. Je te murmure à l’oreille

des poèmes d’amour, jamais écrits. Je te caresse, voluptueusement.

Tu vis dans mes yeux, dans ma bouche, dans mon cœur, dans mon âme.

Mon amour aime ton amour. Notre amour est unique. Un affrontement

et une jouissance qui prennent le même rythme.


Nous qui venons de si loin, nous qui avons traversé les saisons

et les tempêtes pour nous rencontrer, comment pourrions-nous nous quitter ?

Tu m’as rencontrée. Je t’ai retrouvé.

Nous sommes tels deux pèlerins sur le chemin du sommet,

parcourant le versant où l’aquilon souffle fort. Mais rien, ni personne jamais

ne nous séparera. Tu es mon roi. Je suis ta reine.

Ensemble, nous brûlons tel un soleil.

Nous volons dans le vent, vers l’aurore. Enfoui en nous, le secret

de nos âmes. Le secret du désir. Le secret de l’amour. Le secret de notre force.

Baia dei Turchi




il canto stridulo e sfigolante delle cicale, 
per una calda giornata -
suona dolce all'orecchio,
come acqua su un piatto bollente