samedi 31 juillet 2010

uma lua vermelha
ascende no céu,
no meu prato,
uma fatia de melancia

hoje -
o meu cabelo molhado
cheira a relva

vendredi 30 juillet 2010

U

Qual Penélope,
teço agora minha invisível tela
com ténues e coloridos fios de seda -
as minudentes alegrias dos meus dias
sem ti

jeudi 29 juillet 2010

You're

You are my bondage and my freedom,
my flesh burning like a naked summer night,
you're my country.

(...)

you're awesome, beautiful and brave,
you're my desire always just out of reach.

Nazim Hikmet

mercredi 28 juillet 2010

Yo

Yo abriré rosas blancas como el brillo del sol,
batiendo contra mis ojos y cegandome la mirada
y rosas rojas como la sangre y el color de mi pasión,
batiendo contras mis cadenas y cegandome la razón.

Yo volveré abriendo el camino con pétalos de rosas
blancas y rojas y, sin pudor, incendiaré mi fragua arrefecida
para regalarte, de nuevo, este cuerpo abrasado y anheloso.
Y lo tomarás, sin prisas, este cuerpo envejado, como siempre

lo has tomado!

A Angela

Tard dans la nuit,
mon coeur est très triste

puisqu'au coeur de mon amour
je ne servirai (pas) de cabaretière

Tard dans la nuit,
mon coeur est très triste

puisqu'au coeur de mon amour
je serai (plus) l'absente et (moins) l'absinthe

Tard dans la nuit,
mon coeur est très triste

puisqu'au coeur de mon amour
je perdrai (un peu) de la lumière

du jour

lundi 26 juillet 2010

Enivrement

je tends mon corps
tel un fruit mûr et tendre
qui se penche de l'arbre
vers ta main -
cueille-moi, doucement,
que je m'enivre de toi!

dimanche 25 juillet 2010

Dis-moi

les maux
de ma bouche à tes yeux
de tes lèvres à mes mains.

les mots
étroits que j'attends
pendant que nous sommes
absents.

le soir, la nuit et
un peu de vent.
Je ne bougerai pas
de ta main sur mon corps.

samedi 24 juillet 2010

Noites quentes de Lua cheia -
ela está prenhe e
parece prestes a parir

Vide

Ma main ébauche
une caresse -
suspendue dans le vide,
puis caresse ce chardon!


Le vent qui souffle fort,
derrière moi,
me pousse dans ce vide
qu'est l'absence de tes bras.


Dans cette nuit vide,
la lune se fait pleine
et ses seins regorgent -
de ton absence.

jeudi 22 juillet 2010

Ce matin

j'ai besoin de sentir ta douceur
de mes caresses

mercredi 21 juillet 2010

À mesure

Que le jour recule
I shall hide or dance or chant or cry

Que la nuit avance
I shall hide or dance or chant or cry

Que l'Amour recule
I shall hide or dance or chant or cry

Que l'Amour avance
I shall hide or dance or chant or cry

Dance above flickering flames or float away or chant to the crowd with butterflies leaking from my mouth or simply cry like a hot water faucet Dance above flickering flames or float away or chant to the crowd with butterflies leaking from my mouth or simply cry like a hot water faucet Dance above flickering flames or float away or chant to the crowd with butterflies leaking form my mouth or simply cry like a hot water faucet Dance above flickering flames or float away
sans prisons -
la liberté serait fade

mardi 20 juillet 2010

Tabula Rasa

Mal chegaste à minha vida mundana, fizeste desta matéria (sem-pudor)

uma Tabula Rasa.

Raspaste do meu corpo (sem-par) todas as camadas estratificadas.

Apagaste nele, com frieza, todos os traços seculares.

Escreveste, nesta tela (sem-número), com o teu próprio estilete.


Usaste da minha pele (sem-pátria), várias folhas em branco, onde desenconchaste
os teus semióticos e hodiernos poemas.


E tinges, agora, este vulto (sem-nome), com as tuas próprias tintas.

lundi 19 juillet 2010

«Lorsque le soleil eut établi des ombres fermes dans les patios et les jardins, ont vint la chercher. Dix gardes de Salomon portant des boucliers d'or, des casques leur couvrant les joues, et qui lui firent une haie d'honneur en tenant, de main en main, un long cordon de soie.
Il avait ordonné que son épreuve s'offre à la vue de tous, dans la plus vaste salle du palais que l'on appelait la Forêt du Liban, à l'écart dans les jardins. (...) Tout était une merveille de savoir-faire et de matériaux précieux. Les serviteurs et les gardes, la foule de la cour, les jaloux, les envieux, une quantité de femmes jeunes, tous étaient en grand apparat.
Il voulait encore l'impressionner. Telle était sa manière. Il était Salomon, qui en avait impressionné tant avant elle.
Elle ne doutait pas non plus qu'il espérait voir la rumeur de sa présence dans la «Forêt du Liban» se colporter longtemps, s'écrire sur les rouleaux de mémoire afin que jamais l'oubli ne les recouvre, elle et lui. (...)
Il se tenait déjà devant leurs sièges, sur une estrade de tapis et de coussins, sous un dai tendu entre les fûts de cèdre. (...) Quand elle fut près de lui, il dit pour que l'on entende à travers la forêt:
- La reine de Saba est venue devant nous depuis l'autre côté de la mer Pourpre. Elle est arrivée avec cent talents d'or et autant d'encens pour la richesse de Juda et Israël. Avec cent jarres d'huile de myrrhe, avec le cinnamome et le nard. Moi, Salomon fils de David, je dis: Makéda, fille d'Akébo, fille de Bilqîs, se présente dans les jardins de mon palais comme un torrent d'abondance. Elle connaît la langue de nos pères. Elle sait leur histoire. Elle vient sur Jérusalem comme le vent du matin souffle sur nos ombres. Sa caravane est à nos portes. Mais avant de déposer ses présents, elle veut s'assurer que Salomon en est digne. Et moi, je dis que c'est justice. Je me plie à son jugement devant le peuple de Jérusalem. (...)
Elle dit:
- Tout-puissant seigneur, on prétend que tu comprends ce qui est obscur et rends clair ce qui est contourné.
Il répondit avec un sourire:
- L'Éternel parfois me donne des réponses.
- On dit de toi que tu es le maître des oiseaux. Connais-tu cet oiseau qui n'a ni chair, ni sang, ni plumes, ni duvet? Jamais on ne sait s'il est mort ou vif, car il demeure immobile dans sa couleur d'or et de lait. (...)
- Reine du Midi, tu me parles d'un oeuf! (...)
Elle lança:
- C'est le même: dans la paume, il est doux et chaud, il ne pèse pas plus qu'une plume, ou bien il est glacé et pèse plus que les rochers du désert. (...)
- Tu me parles de ce nouveau-né que vous portez à la pointe de vos seins, vous, les femmes, ou bien dans la poussière, selon la volonté de Yahvé, qui décide de la vie et de la mort. (...)
- Dis-mois ce qui frappe comme un marteau mais demeure invisible bien qu'il paraisse dans le souffle des mots, froid ou brûlant.
- Tu me parles du coeur, reine de Saba. (...)
- Ma mère m'a laissé deux trésors, dit-elle. L'un vient de la nuit de la terre. Elle l'a creusé d'un passage. L'autre vient des abîmes de la mer Pourpre, c'est moi qui l'ai percé d'un orifice.
- La pierre d'or que je vois à ton doigt est le premier don de ta mère. Le second est la perle qui pend à ton oreille, fille de Bilqîs. (...)
- Sept cessent, neuf commencent, deux offrent à boire, un seul a bu. (...)
- Tu es femme, reine de Saba. La plus belle sur laquelle mes yeux se soient jamais posés! Et lorsque cessent les sept jours de ton sang de femme, commencent les neuf mois de l'enfantement afin que tes deux seins, ô le bonheur dun nouveau-né! deviennent la fontaine de l'enfant, l'unique qui saura y boire. (...)
- Connais-tu le tombeau qui va dans le monde sans jamais se séparer de ce qu'il contient et qui est un chant?
- Tu me parles de la baleine qui emportait Jonas, celui qui chantait pour prévenir nos malheurs.
- Qu'est-ce qui est un souffle du nez, un sens dans le vent tournant et plus rouge que le soleil au crépuscule?
- Le coeur de l'idiot dans la maison en joie, ô Makéda venue de la mer Pourpre.
L'ultime question, elle n'osa la lui offrir que dans un murmure. Il répondit de même.
- Quel est ce frôlement qui est le rien, ce rien de rien qui n'a pas même l'apparence d'une fumée et pourtant emplit jusqu'à éclater celui qui le perçoit?
- Le désir, belle du Midi, toi qui devant mes yeux es montée du désert en colonnes de fumée.
Elle lui avait dit:
- Ils ne mentent pas, ceux qui vantent ta sagesse.»
in La reine de Saba, Marek Halter

O

Que me estiola?
Saber o teu rosto, mas longe!

Que me encarquilha?
Viver os teus olhos, mas longe!

Que me ensoa?
Ouvir a tua boca, mas longe!

Et pourtant, je ne suis
ici que pour ouvrir
les yeux (sans peur)

dimanche 18 juillet 2010

Sedição

A tua solidão
pelos olhos
me silencia

O teu silêncio
pelos poros
me entra

O teu sorriso
uma única palavra
me diz

O teu olhar
no meu sexo
a carimba

O teu desejo
nos meus lábios
a instrui

A minha solidão
pelos olhos
te silencia

O meu silêncio
pelos poros
te entra

O meu sorriso
uma palavra única
te diz

A minha boca
no teu sexo
a grava

O meu desejo
nos teus lábios
a depõe

Ah!

Pessoas silenciosas
cujas múltiplas vozes
nos entram pelos olhos

Pessoas solitárias
cujas múltiplas vozes
nos silenciam pelos ouvidos

Modigliani

the silly season:

a mild tingling of the brain
and a certain dumbness

samedi 17 juillet 2010

"Mas tenho medo do que é novo e tenho medo de viver o que não entendo - quero sempre ter a garantia de pelo menos estar pensando que entendo, não sei me entregar à desorientação. Como é que se explica que o meu maior medo seja exactamente em relação : a ser? e no entanto não há outro caminho. Como se explica que o meu maior medo seja exactamente o de ir vivendo o que for sendo? Como é que se explica que eu não tolere ver, só porque a vida não é o que eu pensava e sim outra - como se antes eu tivesse sabido o que era! Por que é que ver é uma tal desorganização?
E uma desilusão. Mas desilusão de quê? se, sem ao menos sentir, eu mal devia estar tolerando minha organização apenas construída? Talvez desilusão seja o medo de não pertencer mais a um sistema. No entanto se deveria dizer assim: ele está muito feliz porque finalmente foi desiludido. O que eu era antes, não me era bom. Mas era desse não-bom que eu havia organizado o melhor: a esperança. De meu próprio mal eu havia criado um bem futuro. O medo agora é que o meu novo modo não faça sentido? Mas por que não me deixo guiar pelo que for acontecendo? Terei que correr o sagrado risco do acaso. E substituirei o destino pela probabilidade."
in A Paixão segundo G.H., Clarice Lispector

A thousand kisses deep

le désir du désir
je te caresse de mes lèvres
la force de la force
je te protège de mon corps
la faim de la faim
je te nourris de ma chair
la soif de la soif
je t'abreuve de mes seins
la flamme de la flamme
je t'embrasse de mes hanches
le ravissement du ravissement
je t'envoûte de mes cuisses
l'étreinte de l'étreinte
je t'enlace de mes bras
l'incantation de l'incantation
je te séduis de ma voix

vendredi 16 juillet 2010

Late, by myself, in the boat of myself,
no light and no land anywhere,
cloudcover thick. I try to stay
just above the surface, yet I'm already under
and living within the ocean.

__________

There is a light seed grain inside.
You fill it with yourself, or it dies.

I'm caught in this curling energy! Your hair!
Whoever's calm and sensible is insane!

__________

Do you think I know what I'm doing?
That for one breath or half-breath I belong to myself?
As much as a pen knows what it's writing,
or the ball can guess where it's going next.

Rumi

jeudi 15 juillet 2010

Esta

cama é o altar
onde rezo de mãos postas
ao meu único Deus
onde abro devotamente as pernas
onde bebo do cálice sagrado
onde me ofereço - corpo e alma
em devoção à minha única religião

El gran mastrurbador de Dalí

A Myra

Tu vois
comme le vent fait mal!
Oui.
Mais j'aime le vent
quand m'aime!

The

storm is raging
and widening my eyes
full of dark grey and dampness.
I would like to seize You
like this stormy air seizes
the summer lightnings!

mardi 13 juillet 2010

Je

m'allonge sur le dos
de ce tapis moelleux
herbe
sous cette toile tendue
de bleu
ciel
et je me liquéfie
en suivant le courant
de tes caresses qui modulent
tulle
telle une algue qui ondule

(au fond... la mer n'est pas tellement bleue)

(au fond ... le ciel n'est pas tellement jaune)

(non plus)

mais ma peau, elle, oui...
telle une éponge absorbe
l'eau
de tes caresses

lundi 12 juillet 2010

Benzeduras, crucifixos e arames farpados

O jovem rapaz negro, sentado ao meu lado, desperta a minha atenção por arvorar dois brincos "ilhós", incrustados de diamantes que lhe colocam dois orifícios nos lobos das orelhas. Na descolagem, benze-se duas vezes, longamente, em gestos rápidos que procura disfarçar e beija igualmente, por duas vezes, um pequeno crucifixo agarrado a um fio de oiro que retira do peito e que volta a esconder sob o tecido leve da camisa.
Eu, entretanto, procuro no meu saco de viagem as pastilhas elásticas... que não encontro!
A meio da viagem, atravessamos uma zona de turbulência e o rapaz repete o ritual das benzeduras e dos beijos ao crucifixo de oiro... Sinto uma sensação de forte estranheza que roça uma quase indisfarçável irritação...
Aquando da aterragem, novas benzeduras e beijos ao crucifixo; eu, porém, deixei de procurar as pastilhas elásticas de que simplesmente me esqueci em casa...
Sinto-me agora franca e inexplicavelmente irritada!
auteur de la photo inconnu

Fils de fer barbelés

A trop vouloir courir derrière le vent,
je m'accroche souvent le corps
aux pointes barbelées qui pénétrent
le coeur bien avant encore et le déchirent
et le disloquent et le barrent davantage

dimanche 11 juillet 2010

ce matin -
mon cul me semble aussi rond
qu'une pleine lune d'hiver

samedi 10 juillet 2010

Et

tu (respires) en moi et je (coule) en toi
et, depuis, je n'ai plus qu'une seule (en) vie
et ma poésie devient inspiration et oraison
et profession de foi et chanson
à l'issue de ta bouche
et de tes mains et de tes reins
et de mes bras et de mes seins
et ma poésie devient l'oraison d'un ermite en passion
lorsque tu prends place dans mes draps

et à la fin

je (respire) en toi et tu (coules) en moi
à l'insu et sans détour encore une fois...

photo de jean loup sieff

vendredi 9 juillet 2010

Não há rumor mais silencioso,
nem mais estrepitante,
do que o rimbombar de uma ideia
na caixa de ressonância do cérebro...

Je

je lave mes pieds
et mes cuisses
je lave mes cheveux
et mes aisselles
je m'entrouvre
je mets sur ma bouche
l'encens des mots
comme un rouge à lèvres
puis,
je pars te chercher
je pars à ta rencontre
je t'appelle avec des hosannas
je te chante en louanges
puissant Seigneur,
ouvre-moi!

mardi 6 juillet 2010

les labyrinthes sont simples
lorsqu'on sème des miettes
comme Hans et Gretel

Quand

ton regard
se pose sur moi
j'aime jusqu'à mes rides

lundi 5 juillet 2010

tous les jours de la semaine

A chaque jour

telle cette terre craquelée
(avide d'une perle de pluie)
qui se ride sous la canicule

j'ai soif de toi

j'ai faim de toi

tel ce mendiant affamé
(avide d'une bouchée de pain)
qui toujours tend la main

A chaque nuit

dimanche 4 juillet 2010

MM & los fotógrafos

Marilyn por Lawrence Schiller
Marilyn par Douglas Kirkland



Marilyn et Montgomery Clift, por Cornell Capa







Marilyn, par Elliott Herwitt

MM & los fotógrafos



Marilyn e Arthur Miller, por Bruce Davidson

Marilyn, por Ernst Haas



Marilyn, por Eve Arnold


Marilyn, por Milton Green


Marilyn, por Richard Avedon




Marilyn, por Cecil Beaton


Marilyn, por Jock Carroll










Marilyn, por Philippe Halsman



Marilyn con el pseudo Mona Monroe, por Tom Kelley






Marilyn, por Bernard of Hollywood






Marilyn, por André de Dienes



Marilyn (1945) par Potter Hueth


Marilyn, por David Conover


Marilyn trabaja en una fábrica en Burbank, en California, donde comprueba los acabados de paracaídas. Es allí, en 1944, a los 18 años donde va a encontrar a su primer fotógrafo, David Conover que está haciendo un reportaje para la armada y quiere mostrar el valor de la jóvenes americanas que trabajan para apoyar el esfuerzo de la guerra. Las fotos fueron publicadas en Stars and Stripes. En seguida, un amigo de Conover, Porter Heuth le telefona y le propone 5 dólares por imagen. Poco tiempo despuès, es citada por una agencia (Blue Book) y entra en su vida André de Dienes, fotógrafo húngaro de treinta y dos años con quién tendrá una breve relación. Este periplo fotográfico concluyó con una portada en la revista Family Circle. Otro fotógrafo entra entonces en escena: Bernard of Hollywood. La va a introducir en los medios del cine. Pero deve soportar la travesía des deserto y en 1949, en uno de sus peores momentos, posa nua para Tom Kelleym un fotógrafo de calendarios. Un trabajo que le reportó cincuenta dólares... Marilyn será atacada por esto y responderá: " (...) Tenia hambre..". Philippe Halsman dirá un poco más tarde:" Creo haber sido el primero en capturar el aura de Marilyn. Intentando descubrir su personalidad, he hecho que el público americano descubra su trasero."

En 1952, durante el rodaje de Niagara, entabla una amistad com el fotógrafo Jock Carroll.. y muchos otros Cecil Beaton, Richard Avedon... y sobre todo Milton Green...

Conforme su celebridad iba aumentando, Marilyn imponía su autoridad. Podía ser una Marilyn diferente para cada fotógrafo o para cada sesión. Eve Arnold que comenzó a fotografarla en esta época recuerda: " Su piel era "neumática" (...) De cerca, en la periferia de su cara, la luz quedaba atrapada...".


























































MM & HCB


Marilyn Monroe, par Henri Cartier Bresson
" Henri Cartier Bresson cuenta siempre con emoción una de sus más bellas anécdotas fotográficas, relacionada con Marilyn Monroe: nos encontramos en 1960 en el rodaje de The Misfits de John Huston. Llegado a Reno por la tarde, el fotográfo está invitado a una gran cena organizada por la productora, y se encuentra situado al lado de Marilyn. Ésta última llega con retraso, Henri pone su Leica sobre su silla. Tres cuartos de hora más tarde, Marilyn llega, saluda a todo el mundo y mira, desconcertada, su silla interceptada. Henri no se mueve, ella se queda algunos minutos de pie, sin saber qué hacer, después le pide que levante su estuche. "No, responde Cartier-Bresson, dele su bendición primero." Comprendiéndolo rápidamente, Marilyn pone durante un cuarto de segundo... sus nalgas sobre la Leica de Henri."
in Marilyn, de Jean-Jacques Naudet

Dedans

ma poitrine -
un baobab centenaire
pousse son feuillage

samedi 3 juillet 2010

Haiduc*

Guerrier solitaire et Prince
de toutes les latitudes

en ton absence

l'ennui est incurable
et aussi imprécis
que la noirceur
d'un puits de charbon

en ton absence

le désir est inapaisable
et aussi profond
que la haine au coeur
d'une Manon


(* guerrier et prince en roumain,
poème dédié aussi à Myra)

Artemisa e Danae, Gentileschi

je suis

la femme nue couchée
en travers du lit

le corps transfuge perdu
dans les décombres

le regard qui sombre
dans les terrains vagues

le coeur qui prend
le vent de travers

(ta) femme nue
sans ombre

photo de Helmut Newton

jeudi 1 juillet 2010

(May)be

never knowing
never holding
never being sure
never ruling
never disapproving
never definitely nearly
and never really far

just remembering
just using lures
just smiling
just thinking
just dreaming
just sleeping
and dreaming again afar

et soudain
je ne supporte plus
le silence!

photo de jean loup sieff

(P)oder

"There have always been and always will be people who simply exude sex (who breathe it, who sweat it) (...). The young Brando, Madonna, Cleopatra, Pam Grier, Valentino, Michelangelo's David (...). You can't fight that kind of marvellous indiscriminate power, for it is not always symmetry or beauty per se that does it (...) and there are no means by which you can gain it. Surely the oldest American sentence is relevant here, pertinent to matters economic, politic and romantic: you either got it or you don't".
in White Teeth, Zadie Smith




photo gallery of Pam Grier